Pas de prison pour des pirates informatiques... au Québec !

Salut à tous,

  En lisant mon journal local Le Quotidien hier, un article signé Stéphane Bégin a attiré mon attention et peut être la vôtre, également.

  Trois jeunes gens de ma ville, Saguenay, viennent de recevoir leurs sentences judiciaires, et qu’on t-il fait ? Rien de moins que d’avoir piraté près de 200,000 ordinateurs dans 80 pays. Une attaque internet qui aurait coûté environ 20 millions de dollars.

  Un juge de la Cour du Québec a rendu les sentences des trois jeunes ‘’cracks’’ de l’informatique. Les deux premiers écopent de 18 mois de prison à purger en société, de 150 heures de travaux communautaires. Le troisième larron, reçoit 15 mois avec sursis, tout en ayant à effectuer une centaine d’heures de travaux communautaires. Leur probation sera de trois années.

  Ils avaient été interpelés en février 2,008, suite à une vaste enquête provinciale appelée ‘’Opération Basique’’, qui avait permis d’arrêter 38 personnes.

  Les conclusions de l’enquête mentionnent qu’ils cherchaient une certaine valorisation et du pouvoir ! Selon les informations dévoilées, les jeunes se lançaient des défis à savoir qui réussiraient à infecter le plus grand nombre d’ordinateur, privés et industriels.

  L’un deux avait pris possession de numéros de cartes de crédit, mais il ne les avait pas utilisées.

  Les trois compères demeureront à domicile 24 heures sur 24, durant les 4 premiers mois de leur sentence. Par la suite, cette assignation à domicile se fera en soirée. Pour les derniers mois, ils n’auront plus aucune restriction.

  Il semble que les trois accusés se rendaient sur des sites de ‘’clavardage’’, démontraient leur désaccord avec une opinion et s’organisaient pour bloquer l’ordinateur de l’autre internaute ! ! !

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  Le gouvernement canadien présente un projet de loi qui tiendra compte du numérique.

  Un autre article du même journal, de la journaliste Lia Lévesque qui explique brièvement que les canadiens pourront continuer d’enregistrer leurs œuvres préférées à des fins personnelles en vertu du projet de loi sur les droits d’auteurs déposé mercredi, mais uniquement si cette œuvre n’est pas protégée par une serrure numérique.

  Le Canada sera alors le dernier pays du G8 à avoir adopté un système ‘’semblable aux autres membres de ce groupe sélect’’ ainsi que de la majorité des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique, affirme-t-on dans le document remis à la presse.

  Mais comme nous avons au Canada un gouvernement minoritaire, il y a de fortes probabilités que ce projet de loi initial soit substantiellement modifié à la toute fin et que la date de son application soit encore fort lointaine…

Un futur ‘’hadopi’’ canadien ?

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