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Actualité...d`hier à aujourd` hui !
27 octobre 2012

Santé : La psychologie du don d’organes !

Salut à tous,

Du site Science étonnante :   

facebook-organ-donor

  ¨Il y a quelques jours, Facebook a proposé à ses membres américains et britanniques une option leur permettant d’ajouter à leur statut la mention « donneur d’organes ». Rien qu’en France, plus de 15 000 personnes chaque année sont en attente d’un don, et seulement environ un tiers de ces greffes peuvent être réalisées.

Deux chercheurs en psychologie, Eric Johnson et Daniel Goldstein, se sont penchés sur les mécanismes qui font que l’on choisit ou non d’être donneur d’organe, et notamment l’origine des grandes différences que l’on observe d’un pays à l’autre.

Le résultat est pour le moins surprenant !

« Pour » ou « Contre » ?

   Comme vous le voyez, les pays se séparent en deux groupes bien distincts: ceux pour lesquels il y a un consentement massif (en bleu) et ceux avec un consentement faible voire très faible (en jaune). Comment expliquer de tels écarts ?

   A première vue, on peut penser qu’il s’agit de différences culturelles entre les pays. Mais à y regarder de plus près on voit que l’explication ne tient pas : pourquoi l’Autriche serait-elle très consentante et pas l’Allemagne ? Pourquoi la Belgique et pas les Pays-Bas ? Pourquoi la Suède et pas le Danemark ? Il ne s’agit pas non plus de différence de niveau de vie, ou de disponibilité des infrastructures pour réaliser les greffes.

   L’explication est bien plus simple : l’écart s’explique uniquement par le choix qui est proposé par défaut. En jaune, il s’agit des pays pour lesquels on demande « Cochez la case si vous voulez être donneurs« , en bleu les pays pour lequel on demande « Cochez la case si vous refusez d’être dpour lequel on demande « Cochez la case si vous refusez d’être donneur« .

   D’après l’analyse qu’en fait l’économiste comportemental Dan Ariely [2], choisir ou non de donner ses organes est une décision tellement engageante sur le plan psychologique, qu’il est plus confortable de ne pas trop réfléchir et de s’en tenir au choix par défaut. Et c’est cette simple différence qui explique les incroyables écarts observés entre les différents pays. Une leçon de plus à méditer pour ceux d’entre nous qui se croient rationnels : nous sommes extraordinairement influencés par la manière dont on nous pose la question !

http://sciencetonnante.wordpress.com/2012/05/07/la-psychologie-du-don-dorganes/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

  Pégé

 

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