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18 avril 2013

Biologie : Des truites végétariennes pour la pisciculture !

Salut à tous,  

sans-titre

Du site Libération-Science2 :

   ¨Dans leur bassin ­circulaire, tranquilles, les truites arc-en-ciel tournent en rond. Logique. Puis, Lionel Goardon, responsable de l’élevage de cette station piscicole expérimentale à Sizun, dans le Finistère, fait tomber de petites croquettes alimentaires. Les truites se ruent dessus, faisant bouillonner la surface. Logique aussi ? Non. Car ces croquettes sont à 100% végétales. Et la truite est carnivore, friande d’insectes et de larves.

   Sourire aux lèvres, Laurent Labbé, directeur de cette station de l’Institut national de recherche agronomique (Inra), et Richard Le Boucher, jeune chercheur employé par le Syndicat des sélectionneurs avicoles et aquacoles français (Sysaaf), contemplent leur œuvre. Dans le bassin nage la troisième génération de truites, sélectionnées pour ne se nourrir que d’aliments végétaux. Une expérience pionnière, publiée par une revue scientifique internationale.

   Lionel Goardon prend une poignée de cet aliment contre-nature dans un sac. De tout petits cubes de couleur vert clair. Les portant à son nez, comme le visiteur, il demande : «Vous sentez ?» Oui, cela sent le végétal. Maïs, colza, soja. A côté, un sac propose un aliment classique, fortement dosé en farine et en huile de poisson. Et dont l’odeur ne laisse aucun doute sur son origine.

   Pêcher du poisson pour nourrir du poisson, cela semble une bonne idée. Surtout si cette pêche dite minotière prélève des espèces de faible valeur commerciale (chinchard, sardines, anchois). En outre, explique Françoise Médale, nutritionniste ès poissons à l’Inra, les poissons adorent «la farine de poisson, la meilleure source d’aliment en raison de sa teneur en protéines et de son profil en acides aminés».

   La moitié de la pêche minotière est destinée aux productions aquacoles. Ces dernières représentent près de 30 millions de tonnes de poissons (2) – 2 millions en 1970 –, contre 80 millions provenant des pêches. Mais «depuis dix ans, les prises de la pêche minotière stagnent», souligne Médale, vers 18 millions de tonnes. Comme pour de nombreux poissons nobles (thons rouges, soles, cabillauds), l’océan subit une surexploitation et ne peut plus répondre à la demande. (Lire la suite)

http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/12/des-truites-v%C3%A9g%C3%A9tariennes-pour-la-pisciculture.html

Pégé

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