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Actualité...d`hier à aujourd` hui !
23 août 2013

Géopolitique : Kirkenes, Norvège. En attendant les cargos chinois !

Salut à tous,  

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Du site Le Monde.fr :

   ¨Il est 2h30 du matin à Kirkenes, sur le bord de la mer de Barents. L'heure où les quatre pubs et boîtes de nuit jettent leurs derniers clients dehors. Kirkenes, 3500habitants, enfoncé à 500km au nord du cercle polaire arctique. Storskog, le poste-frontière norvégien avec la Russie, est à moins de 15km. Le fjord est à l'image des terres de Laponie, aplani depuis l'ère glaciaire.

   Bientôt, si la vision d'un armateur norvégien se réalise, émergeront du bout du fjord des cargos de classe polaire en provenance de Chine ou de Corée du Sud, avant la poursuite de leur route vers l'ouest. Le bourg aux rues presque toujours désertes deviendra l'un des nœuds de cette nouvelle voie maritime commerciale qui reliera l'Europe à l'Asie en passant par le nord de la Russie. La fonte de la banquise sera alors un avantage concurrentiel…

   Dès l'effondrement de l'URSS, Felix Tschudi s'intéresse à Kirkenes. Il voit dans cette petite ville silencieuse et besogneuse une porte d'entrée idéale vers la Russie. Mais il lui faudra être patient. La chance va lui sourire des années plus tard, lorsque, en 1997, l'Etat norvégien décide de fermer la mine de fer de Sydvaranger. Située à une douzaine de kilomètres de Kirkenes, elle emploie des centaines d'ouvriers qui extraient du minerai envoyé par le rail jusqu'au port, où il est affiné avant d'être expédié par bateau.

   La garnison de 200 soldats est là pour asseoir la souveraineté norvégienne sur cette frontière du bout du monde, à 250km seulement de la fameuse flotte du Nord, la plus puissante de la marine russe, basée à Severomorsk. «Mais c'est une frontière paisible», assure Ellen Katrine Haetta, chef de la police locale. Et c'était déjà le cas à l'époque de la guerre froide, où ces 196km de frontière étaient, avec la Turquie, l'une des deux zones de contact direct entre l'OTAN et le bloc communiste.

   Autre sujet de polémique, les rejets de la mine. Transportés directement par un tunnel souterrain, les résidus de minerai, gorgés de produits chimiques, sont entreposés dans le fjord face au centre-ville. De la surface, on ne soupçonne rien. «Mais tout le fond du fjord est mort», fulmine Bernt Nielsen, responsable d'une association qui lutte contre le déversement des rejets. La compagnie dit qu'une autre solution coûterait trop cher et l'obligerait peut-être à fermer la mine. Bernt Nielsen balaye l'argument: «Ils pourraient produire mieux, mais ils feraient moins de bénéfice, c'est tout. Et puis, il n'y avait pas de chômage ici, avant la réouverture de la mine.»¨... (Lire au complet)

http://www.lemonde.fr/planete/visuel/2013/08/05/en-islande-l-argent-chinois-transforme-le-grand-nord_3457506_3244.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter

Pégé

 

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